Les données de performance et d’évaluation au service de la RSE

Les indicateurs RSE, une obligation de publication légale

Depuis une vingtaine d’années, le cadre réglementaire français et européen s’est progressivement enrichi de normes et obligations de publication relatives à la responsabilité sociale, sociétale et environnementale des entreprises. Depuis la loi française relative aux nouvelles régulations économiques (« loi NRE ») du 15 mai 2001 qui oblige les sociétés cotées à publier dans leur rapport annuel des données relatives à la prise en compte des conséquences sociales et environnementales de leur activité jusqu’à la DPEF (Déclaration de Performance Extra-Financière) introduite en 2017, la volonté́ du législateur est d’inciter les grandes entreprises françaises (cotées, + de 500 salariés ou chiffre d’affaires supérieur à 100 millions €) à mieux intégrer la RSE à leur business model. Elles sont ainsi légalement contraintes de publier des informations et indicateurs clés sur leur politiques mises en œuvre et performances sur les thématiques RSE.

Une source d’opportunité différenciante

Nouveau paradigme structurant pour l’ensemble des acteurs économiques, la RSE figure désormais comme un pilier incontournable de la stratégie des entreprises et elles sont nombreuses à communiquer sur leur politique et résultats en la matière, sans même y être forcément contraintes légalement, via un rapport annuel RSE, par exemple.

Sur le plan social, les indicateurs privilégiés concernent l’emploi, l’organisation du travail, la santé et la sécurité́, les relations sociales, la formation et l’égalité́ de traitement. Sur le plan sociétal, il s’agit des mesures d’impact en matière d’emploi et de développement local, les relations entretenues avec les parties prenantes (la sous-traitance et leurs fournisseurs) et les modalités du dialogue avec celles-ci ainsi que les actions de partenariat et de mécénat. Enfin, sur le plan environnemental, sont mises en avant la politique générale en matière environnementale et de pollution, la protection de la biodiversité́, le changement climatique, l’économie circulaire, l’utilisation durable des ressources.

Aussi, quels indicateurs privilégier dans le secteur industriel via quel outil ?

Le PLM, source précieuse de data RSE

L’outil PLM (Product Lifecycle Management) s’impose comme le premier allié de l’industriel souhaitant mesurer et réduire ses impacts négatifs. Parce qu’il produit desdonnées fiablessur l’impact environnemental et social pendant le cycle de vie des produits, il permet d’identifier les axes d’amélioration RSE,et demettre en place des objectifs et des actions concrètes mesurables pour les atteindre.

Le PLM permet de partager l’information produit concernant l’ensemble des process de conception, production, distribution jusqu’au recyclage au sein d’un écosystème « ouvert » aux différents parties-prenantes de l’entreprise, aussi bien internes (bureau d’études, bureau des méthodes, production, marketing, etc.) qu’externes (fournisseurs, etc.).

Les données exploitables dans le cadre d’une politique RSE sont multiples : qualité et éthique du sourcing, gestion des plannings, des cadences – autant d’impacts à prendre en compte en termes de bien-être au travail pour les salariés… Mais aussi réduction des déchets, optimisation logistique, des consommations en ressources, sources de progrès mesurables en matière environnementale.

Désormais enrichi de modules spécifiquement dédiés au suivi et à la vérification de compliance aux normes et recommandations écologiques des matières premières, l’outil PLM permet à l’industriel, dès la phase conception, de réellement réduire ses impacts, et cela, de façon mesurable.